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Publié le 2025/09/17 par PSR et PSGC

Le PSR et le PSGC s’opposent au report de l’apprentissage du français à l’école primaire et défendent le bilinguisme dans le canton de Berne

Le Parti socialiste romand de Bienne (PSR) et le Parti socialiste du Grand Chasseral (PSGC) prennent position contre la motion des Verts libéraux relative au report de l’apprentissage du français de la 3ème à la 5ème année primaire, rappelant toute l’importance du bilinguisme pour le canton de Berne. Ils réaffirment leur engagement en faveur d’un enseignement des langues nationales de qualité, accessible à toutes et à tous.

Les Vert’libéraux ont déposé au Grand Conseil bernois une motion visant à repousser l’apprentissage du français de deux ans. Cette proposition s’inspire directement de l’exemple du canton de Zurich, où une motion similaire a été récemment acceptée par le Parlement. Le motionnaire justifie son intervention par les résultats scolaires médiocres, la surcharge des élèves et les coûts prétendument élevés. Le PSR et le PSGC s’opposent fermement à une telle proposition, qui va l’encontre de l’identité bilingue du canton de Berne et de la cohésion linguistique et culturelle du pays Le débat ne devrait pas porter sur les résultats des élèves, mais sur les méthodes pédagogiques et le soutien apporté aux enseignant·e·s. En misant sur un simple report, on ne s’attaque pas au fond du problème et l’on risque, ce faisant, de fragiliser davantage encore la place du français dans notre système scolaire. Dans le canton de Berne, l’attaque contre l’enseignement du français est peut-être plus grave encore que dans d’autres cantons. Le bilinguisme est une réalité vécue au quotidien. Pour Bienne et le Jura bernois, rétrograder le français reviendrait à couper un lien essentiel entre les communautés. La fermeture récente de la classe bilingue en ville de Berne illustre déjà une tendance inquiétante, à savoir un affaiblissement des structures en lieu et place de leur renforcement. Parallèlement, l’anglais progresse comme langue dominante. Le danger est réel de voir des communautés ne plus pouvoir se comprendre que dans une langue étrangère. Cela menace la cohésion nationale et traduit un mépris pour la culture de l’autre. En Suisse, parler la langue de son voisin est un geste d’ouverture et de respect qu’il faut à tout prix préserver. Le PSR et le PSGC refusent catégoriquement que le français soit relégué au second plan. Le français est une langue nationale et doit rester une priorité. L’école doit valoriser le bilinguisme, pas le corseter. Cela implique de rendre l’enseignement de la langue partenaire plus attractif – autant pour les élèves que pour le corps enseignant - et de le relier davantage à la réalité vécue dans un canton bilingue. Nos parlementaires se sont engagés avec force sur ce dossier. Karim Saïd, pour le PSR, et Sandra Roulet Romy, pour le PSGC, ont déposé des interventions claires et constructives au Grand Conseil en faveur du bilinguisme. Leur travail montre qu’une alternative crédible existe : améliorer l’enseignement des langues nationales et renforcer leur attractivité, plutôt que de céder à des logiques de repli. Le silence de l’UDC dans ce débat est tout aussi frappant. Alors que le représentant du Jura bernois au Conseil-exécutif provient de ses rangs, aucune réaction n’est venue de ce parti face à une attaque frontale contre le français et le bilinguisme cantonal. Ce manque d’engagement en dit long sur ses priorités réelles.

Le bilinguisme est une richesse et un véritable pilier de notre identité cantonale, et nationale. Il garantit l’égalité des chances, renforce la cohésion entre les communautés et prépare les jeunes génératuons à vivre dans une Suisse plurilingue. Nous continuerons à défendre sans compromis cette vision d’un canton ouvert, uni et fier de sa diversité linguistique

Le communiqué de presse au format PDF peut être téléchargé ici.

Publié par PSR et PSGC

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